La Production d'Olivier au Maroc : Une Situation Plus Qu'Alamrante

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Citerne Maroc

9/4/20242 min read

Citerne plastique Maroc
Citerne plastique Maroc

La situation est plus qu’alarmante. «L’olivier a toujours supporté les aléas climatiques, mais pas à ce point», déplore Rachid Benali. Cette année, la conjonction de trois facteurs a provoqué une chute catastrophique de la production. D’abord, le manque d’eau, tant pour l’irrigation que pour la pluie, a sévèrement affecté les oliveraies. Ensuite, un déficit d’heures de froid en début d’année a empêché une floraison optimale des arbres. Enfin, des pics de chaleur à partir du mois de mai ont causé des dommages irréparables aux fleurs et aux jeunes fruits. «Ces trois facteurs ont conduit à une chute drastique de la production», explique Rachid Benali, soulignant une crise sans précédent pour ce secteur vital.

Les Conséquences du Manque d'Eau

L’eau est essentielle pour la survie et la production des oliviers. Cette année, la sécheresse persistante au Maroc a conduit à une pénurie d’eau critique. Les systèmes d'irrigation, tout autant que la pluie, n'ont pas pu fournir les quantités nécessaires pour soutenir les cultures. Le manque d’eau a affaibli les arbres, réduisant drastiquement leur capacité à produire des olives de qualité. Cette situation met en lumière la nécessité d’investir dans des solutions durables pour la gestion des ressources en eau, notamment par l'amélioration des infrastructures d’irrigation et le recours aux technologies innovantes pour optimiser l’usage de l’eau disponible.

Impact des Heures de Froid Inadéquates

Les oliviers ont besoin d'un certain nombre d’heures de froid pendant l’hiver pour assurer une bonne floraison au printemps. En début d'année, les températures anormalement chaudes ont entravé ce processus. Les arbres n'ont pas subi suffisamment de froid pour que les fleurs puissent s'épanouir pleinement, entraînant une floraison déficiente. Sans une floraison correcte, la formation des fruits a été grandement compromise, aggravant encore plus la crise de production.

Les Effets Dévastateurs des Pics de Chaleur

Les périodes de chaleur intense à partir du mois de mai ont infligé des dommages considérables aux oliviers. Les températures excessivement élevées ont brûlé les fleurs et les jeunes fruits, empêchant leur développement. Ces pics de chaleur, conjugés au stress hydrique, ont créé une combinaison fatale pour les oliviers. Résultat : une production extrêmement faible cette année, avec des pertes économiques considérables pour les producteurs locaux.

En conclusion, la crise actuelle de la production oléicole au Maroc est le résultat d'une conjonction de facteurs climatiques défavorables. Sans mesures urgentes pour optimiser l'utilisation de l'eau et renforcer la résilience des cultures face aux aléas climatiques, ce secteur vital pour l'économie marocaine risque de continuer à souffrir dans les années à venir.