Les Défis de la Gouvernance du Secteur de l'Eau au Maroc et les Solutions Proposées

https://citernemaroc.shop/citerne-maroc

Citerne Maroc

8/17/20242 min read

Citerne Maroc
Citerne Maroc

La Gouvernance du Secteur de l'Eau

La gouvernance du secteur de l'eau au Maroc est confrontée à des défis multiples en raison de son caractère transversal. Ce secteur impacte des domaines essentiels tels que l'agriculture, l'industrie et le tourisme, rendant une coordination efficace indispensable. Cependant, cette complexité nécessite une mobilisation collective des acteurs pour adopter une vision politique cohérente.

Les Institutions et leur Rôle

En 2007, la Commission Interministérielle de l'Eau (CIE) a été créée pour assurer cette coordination. Malheureusement, ses réunions sont restées sporadiques, réduisant ainsi son impact. Cette irrégularité dans les réunions compromet la capacité de la commission à définir et à mettre en œuvre des politiques pertinentes.

De même, le Conseil Supérieur de l'Eau et du Climat (CSEC) n'a pas tenu de réunion depuis 2001, échouant ainsi à jouer son rôle stratégique. Le CSEC est pourtant censé être un organe déterminant dans la planification et la gestion de l’eau et du climat au niveau national. Sa remise en marche est donc cruciale pour une gestion plus proactive des ressources hydriques.

Vers une Meilleure Gestion des Ressources

L'Agence Nationale de Gestion de l'Eau (ANGE) est attendue pour venir renforcer la gestion des ressources hydriques au Maroc. Cette institution devrait jouer un rôle clé dans la coordination des différentes initiatives locales et nationales, ainsi que dans la mise en œuvre de technologies modernes pour une utilisation plus efficace de l’eau.

Toutefois, la tendance indique que seuls des efforts concertés des différents acteurs du secteur peuvent remédier aux défis actuels. Les collectivités locales, les entreprises privées, et les organisations internationales doivent tous collaborer pour assurer un avenir durable pour les ressources en eau du Maroc.

Conclusion

En somme, bien que plusieurs institutions aient été mises en place pour réguler et optimiser la gestion de l'eau au Maroc, leur efficacité reste limitée par le manque de cohésion et de régularité. La relance des réunions de la CIE et du CSEC, associée à une bonne coordination avec l'ANGE, est vitale pour relever les défis de la gouvernance de l'eau au Maroc. Seule une vision politique cohérente et une mobilisation accrue de tous les acteurs concernés offriront une solution adéquate et durable aux problèmes actuels.